Ces mots peuvent paraitre fous pour une équipe qui n’a connu qu’une défaite cette saison en quatre matchs de championnat, et ne point qu’à une longueur de son grand rival le FC Barcelone. Mais cette équipe, c’est le Real Madrid, et tout devient dès lors déraisonnable. José Mourinho doit effacer l’une de ses plus importantes tempêtes depuis son arrivée au club après deux matchs sans victoires consécutifs face à Levante et Santander. Les journaux évoquent même la paranoïa dans le vestiaire madrilène, où les joueurs craignent d’être pris pour cible par le technicien portugais, tandis que ce dernier a bien voulu reconnaitre ce vendredi que la situation n’était pas idéale.
« Tout ce que je peux dire, c'est qu'il n'y a pas de crise mais une situation négative. Que les supporters sachent que nous ne sommes pas contents de nous mais qu'ils sachent aussi que nous n'avons pas peur. Nous avons du caractère pour changer une situation qui n'a rien de dramatique. Depuis le premier jour, ma relation avec les joueurs est bonne. C'est la première fois que j'entends qu'il y a des fissures dans le vestiaire. Cela fait vendre… », a surtout dénoncé le « Special One », qui aurait toutefois tout intérêt à voir son équipe s’imposer samedi contre le voisin de Vallecano pour rassurer ses socios.