Le football espagnol salive devant l’organisation du football professionnel français, non pas en matière de résultats sportifs, mais plutôt de répartition des droits télé. De l’autre côté des Pyrénées, chaque club gère individuellement ses droits, ce qui fait que le Real Madrid et le FC Barcelone se gavent, là où les autres clubs ramassent les miettes. Mais trop c’est trop, et le président du FC Séville a décidé de s’attaquer au problème en convoquant jeudi une réunion avec les clubs de Liga, sauf les deux heureux bénéficiaires du pactole. « Notre championnat n'est pas compétitif car deux clubs s'accaparent pratiquement autant que l'ensemble des autres clubs. Les droits télé n'appartiennent pas à une ou deux équipes en particulier mais à l'ensemble des clubs. Les clubs de la Liga ont l'obligation de sauver le football espagnol en préservant l'intérêt collectif. Les diffuseurs n'auront alors d'autre choix que d'obéir à la Ligue de football. Ce mouvement n'acceptera aucun retour en arrière, c'est une révolution du petit peuple comme la Révolution française. Et on sait comment le roi a fini ! », a lancé José Maria Del Nido, visiblement remonté comme une pendule. En Espagne, il faut savoir que les deux ogres touchent 50% des droits télé, un système que quelques présidents français, devinez lesquels, aimeraient appliquer.