Assuré de terminer dans le top 4 de Liga, Gérone disputera la Ligue des Champions la saison prochaine pour la première fois de son histoire… Sauf si l’UEFA s’y oppose. L’instance européenne a en effet lancé un avertissement aux Catalans dont l’actionnaire, le City Football Group, devra opérer des changements au plus vite.
Saison historique pour Gérone. Peu importe les résultats des deux dernières journées, le club catalan terminera la saison dans le top 4 de Liga. Et disputera donc la Ligue des Champions pour la première fois de son histoire. Une belle aventure en perspective pour les hommes de Michel. Sauf que l’UEFA risque de calmer leur euphorie. Dans un courrier envoyé mardi, son instance de contrôle financier des clubs (CFCB) a rappelé un point essentiel de son règlement selon lequel deux formations appartenant à un seul propriétaire ne peuvent disputer la même compétition européenne.
𝐆𝐈𝐑𝐎𝐍𝐀, 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈 𝐃𝐄 𝐂𝐇𝐀𝐌𝐏𝐈𝐎𝐍𝐒 ✨🇪🇺 pic.twitter.com/AWZl6RcDVZ
— Girona FC (@GironaFC) May 4, 2024
En début de saison, Gérone et son actionnaire, le City Football Group, également aux commandes de Manchester City, connaissaient évidemment la règle. Mais le club espagnol restait confiant étant donné la participation minoritaire du consortium émirati. Seulement voilà, la CFCB indique qu’un investisseur ne respecte plus le règlement s’il détient « 30% ou plus du capital ou des droits de vote du club », ou 10% s’il est le principal actionnaire. Avec 47% des parts de Gérone, le City Football Group entre dans cette mauvaise catégorie visée par l’UEFA pour éviter les conflits d’intérêt entres les clubs rachetés par un même consortium.
L'UEFA attend du changement
D’ici le 3 juin, date fixée par l’instance, la maison mère de Manchester City devra donc réduire ses parts à Gérone, avec la possibilité de transférer ses actions dans un fonds fiduciaire sans droit de regard, pour permettre aux Catalans de disputer la Ligue des Champions. Rappelons que d’autres équipes comme Milan et Toulouse, Aston Villa et Vitoria (Portugal) ainsi que Brighton et l'Union royale Saint-Gilloise (Belgique) ont rencontré le même problème l’année dernière, avant de recevoir le feu vert de l’UEFA grâce à des « changements significatifs ».