Dans le monde du football, la question du dopage est clairement taboue. Et cette histoire ne prouvera pas le contraire.
D'après les nouveaux documents des Football Leaks, Sergio Ramos aurait été contrôlé positif en 2017... avant d'être blanchi. Selon Mediapart, le défenseur espagnol se trouvait dans la liste de joueurs désignés pour le contrôle antidopage suite à la finale de la Ligue des Champions 2017 remportée par le Real contre la Juve (4-1). Et ce 3 juin 2017, le capitaine madrilène a alors été contrôlé positif à un corticoïde, la dexaméthasone. Sans sanction au final, puisque l'enquête de l'UEFA a parlé d'une « erreur administrative très probable » d'un médecin du club.
Le 10 juillet 2017, après ce contrôle, Ramos avait adressé une réponse aux responsables de l'antidopage de l'instance européenne dans laquelle il explique avoir reçu « un traitement contre la douleur pour une épaule et un genou » la veille de la rencontre. Ce qui est autorisé en dehors des compétitions. Alors que ce type de traitement doit être mentionné lors du contrôle, Mikel Aremberri a bien évoqué ces deux injections à l'épaule et au genou pour Ramos, mais avec un autre corticoïde, le bétaméthasone. Le médecin du Real a donc expliqué à l'UEFA qu'il avait confondu les deux substances au moment de remplir le formulaire « à cause de l'excitation et de l'euphorie après la victoire ». Une thèse validée par l'UEFA. Drôle de manière de lutter contre le dopage...