LaLiga n'a pas trouvé de preuves d'insultes racistes à l'encontre du défenseur français de Valence Mouctar Diakhaby lors du match contre Cadix dimanche, a annoncé l'organe gestionnaire du football professionnel espagnol vendredi, dans l'attente de la décision de la Fédération espagnole, compétente en matière disciplinaire.
« Après analyse des éléments, aucune preuve n'a été trouvée dans aucun des supports disponibles à LaLiga du fait que le joueur Juan Torres Ruiz (Juan Cala) aurait insulté Mouctar Diakhaby en les termes dénoncés », a indiqué LaLiga dans un communiqué diffusé vendredi matin. LaLiga affirme avoir analysé les « archives audiovisuelles et digitales disponibles, les bandes sons du match, les images captées et ce qui a pu être diffusé sur divers réseaux sociaux », sans rien trouver. LaLiga indique avoir fait appel à une entreprise spécialisée « qui a réalisé une analyse de lecture sur les lèvres et une étude comportementale des joueurs Juan Torres Ruiz (Juan Cala) et Mouctar Diakhaby », mais s'apprête à classer l'affaire, par manque de preuves.
Selon la radio espagnole Cope, les micros ont enregistré Cala dire à Diakhaby « Mierda, déjame en paz » (« Merde, fous-moi la paix », en espagnol), puis s'excuser en disant « Perdona, no te cabrees » (« Pardon, ne t'énerve pas », en espagnol). LaLiga a partagé les bilans de son enquête avec les clubs impliqués (Cadix et Valence) et les autorités compétentes. Reste la voie de la fédération espagnole de football (RFEF) : son comité de compétition, compétent pour prendre d'éventuelles sanctions disciplinaires envers les joueurs, a ouvert une « procédure extraordinaire » à l'encontre de Juan Cala, dans le but de faire la lumière autour de ce qu'il s'est passé à la 28e minute du match de championnat entre Cadix et Valence dimanche dernier.