L'an dernier, parmi les nombreuses scoops de Football Leaks, le très sérieux Spiegel avait révélé que Cristiano Ronaldo avait versé 323.000 euros à une jeune femme qui l'avait accusé de viol, CR7 préférant acheter le silence de celle qui se présentait comme une victime. Suite à cet article de l'hebdomadaire allemand, la star portugaise avait hurlé au scandale, expliquant que tout cela était une pure invention du Spiegel. Depuis, tout cela semblait être oublié...mais pas pour le média d'outre-Rhin, qui publie cette fois une interview non anonyme de celle qui affirme avoir été violée par Cristiano Ronaldo dans un hôtel de Las Vegas en juin 2009.
Kathryn Mayorga, c'est d'elle qui s'agit, affirme que CR7 lui a dit, après avoir commis son supposé méfait qu'il « était un bon garçon à 99%... ». Selon les documents consultés par le Spiegel, Cristiano Ronaldo explique lui que cette relation sexuelle était consentie, même si le joueur portugais admet, dans un email, que la jeune femme lui a dit non à plusieurs reprises. Et la présumée victime raconte elle que le joueur a totalement dérapé lors d'une soirée. Pour régler cette affaire, une convention avait donc été signée moyennant 323.000 euros et Kathryn Mayorga, qui à l'époque des faits avait 25 ans, s'était engagée à ne plus jamais évoquer cette histoire. Mais elle considère désormais ne plus être contrainte au silence par cet accord, expliquant qu'elle était sous le choc du viol au moment où elle avait dit oui à l'offre des avocats de Cristiano Ronaldo. Et cette fois, elle a décidé de relancer l'affaire devant un juge du Nevada estimant que l'accord initial n'était plus valable et que les séquelles de ce viol supposé étaient toujours là. Toujours selon le média allemand, Kathryn Mayorga a déjà été entendue plusieurs fois par la justice et Cristiano Ronaldo pourrait avoir à se justifier, la prescription n'existant pas pour ce genre de délit dans cet état américain. Du côté de Cristiano Ronaldo, on a déjà fait savoir que cet article du Spiegel était « une des plus graves violations des droits à la vie privée » et que des poursuites étaient immédiatement déclenchées contre l'hebdo allemand.