Torres ‍: « ‍Je ne suis pas un traitre ‍»

Dimanche, le choc entre Chelsea et Liverpool (17h00) sera déjà l’occasion pour Fernando Torres de croiser la route des Reds, qu’il vient de quitter en début de semaine pour la formation londonienne. Forcément, son départ n’a pas été du tout digéré dans la cité des Beatles, puisque les supporters ont brulé des maillots à son effigie, l’ont accusé d’être un « traitre » seulement motivé par le gain financier, et d’avoir ruiné la belle histoire construite ces derniers années avec le club de la Mersey. De plus, il a une nouvelle fois fait passer Kenny Dalglish, l’ancienne gloire du club désormais manager, pour un pion, en lui assurant qu’il ne comptait pas partir jusqu’à ce que cela devienne inéluctable. Mais « El Niño » a de son côté rapidement tourné la page à l’heure de débuter sous ses nouvelles couleurs, expliquant que les sentiments dans le monde du football, ce n’était plus vraiment au goût du jour.

« Je comprends la déception des supporters. Mais me traiter de traître n’a pas de sens, c’est injuste. Je n’ai jamais embrassé l’écusson du club, a répondu l’Espagnol à ceux qui lui reprochent de s’être moqué des supporters par ce geste. Les histoires d’amour dans le football ont disparu. Moi, je veux juste marquer des buts et faire mon boulot », a expliqué le champion du monde, défendu par son ancien capitaine Steven Gerrard, qui a tout de même rappelé que Liverpool avait fait une bonne affaire avec un bénéfice de plus de 20 ME sur Fernando Torres.