Scolari règle ses comptes

Scolari règle ses comptes

Le technicien brésilien, limogé de Chelsea cette semaine, a mis les joueurs de Chelsea devant leurs responsabilités.

Premier à payer les pots cassés en cas de mauvais résultats, Luiz Felipe Scolari n’aura tenu que quelques mois à la tête des Blues. Un séjour raccourci qui ne convient pas au Brésilien, toujours fâché après son ancien président Roman Abramovitch pour le transfert raté de Robinho l’été dernier. « A Chelsea, il n'y a pas de joueur capable de faire basculer un match sur une action magique. C'est ce qui nous a manqué. Avant, Robben pouvait faire cela mais maintenant il n'y a plus personne. Robinho aurait pu être ce joueur car il n'a pas peur de dribbler et de prendre des risques. En tant que brésilien j'aime cela. Mon équipe n'était pas assez brésilienne. Chelsea est une équipe bureaucratique. Robinho nous aurait fait beaucoup de bien », a vivement regretté Luiz Felipe Scolari.


L’ancien sélectionneur portugais a également déploré de ne pas avoir pu compter sur le « vrai » Didier Drogba. Pour Scolari, Drogba, trop souvent touché par les blessures, « a traversé une énorme phase de manque de confiance. Il lui manquait encore quelque chose après ses blessures ». Le technicien brésilien était selon lui devant une impasse au milieu de terrain, et se trouvait dès lors dans l’incapacité d’aligner ensemble Drogba et Anelka. « Avec cette équipe, je ne pouvais pas jouer en 4-4-2 avec deux milieux sur les ailes. Salomon Kalou ne défend pas assez bien. Si j'avaias mis Anelka et Drogba en pointe, qui aurait été à gauche ? Nous aurions perdu la bataille du milieu donc j'avais à choisir entre Anelka et Drogba », a expliqué Scolari, qui avait dans son esprit définitivement écarté Florent Malouda « loin du niveau qui était le sien lorsqu’il évoluait à Lyon ». Luiz Felipe Scolari, parti les poches pleines de Chelsea, a en revanche complètement vidé son sac.