La vente de Chelsea est le sujet qui rend fou en Angleterre, et les investisseurs se pressent pour racheter le club de Roman Abramovitch.
Propriétaire de Chelsea pendant 20 ans, Roman Abramovitch a désormais perdu le contrôle de son club en raison de son implication dans l’invasion de l’Ukraine menée par la Russie, qu’il aurait aidé à s’armer. Une implication qui a rapidement provoqué le gel de ses biens et de ses avoirs dans le Royaume-Uni, et même dans plusieurs autres pays. L’oligarque assiste désormais quasiment impuissant à la vente de son club, même si dans les statuts, il a la possibilité d’avoir légalement le dernier mot, sans la garantie de toucher le moindre centime sur la transaction. Des zones d’ombre à éclaircir, alors que les offres ont été formulés la semaine dernière, et que la banque Raine les consulte et les étudie en ce moment. La bataille n’est pas finie pour ceux qui veulent acheter le champion d’Europe en titre, dans ce dossier qui attire du beau monde.
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Quand il avait encore la main sur le club, Roman Abramovitch avait décidé de le mettre en vente pour récolter 3 milliards de livres, soit 3,6 milliards d’euros. Une somme qui avait fait rire bon nombre « d’experts » financiers, pour qui la valeur du club mais aussi le timing urgent de la transaction, devait diviser cette somme par deux. Et pourtant, Roman Abramovitch pourrait bien avoir raison, comme le prouve l’offre rehaussée effectuée par le promoteur immobilier londonien Nick Candy. Ce dernier, self-made man avec déjà des appuis financiers énormes, a senti que sa première offre de 2,4 milliards d’euros allait être trop juste pour convaincre la banque d’affaire chargée de vendre Chelsea. Selon The Sun, il a trouvé deux nouveaux appuis de taille, avec C&P Sports Group et la banque sud-coréenne Hana Financial Group. De quoi permettre de rehausser l’offre pour atteindre les 3 milliards d’euros. Et une promesse de disponibilité des fonds quasi-immédiate, pour aider le club à redresser la barre financièrement et à recruter l'été prochain. Et dire que, selon la presse anglaise, ce ne serait toujours pas la plus grosse offre pour ce club de Chelsea qui attire énormément. Même s'il va avoir du mal à en récolter les dividendes, Roman Abramovitch avait évalué avec bonne mesure la valeur de son club.