Roman Abramovitch fait partie des oligarques russes visés par des sanctions du Royaume-Uni. Des sanctions financières qui viennent gêner la vente du club de Chelsea. Si le gouvernement britannique influence le processus, le dernier mot est toujours pour Abramovitch.
Le flou règne toujours plus sur le Chelsea FC. Depuis la décision de Roman Abramovitch de céder le club londonien qu'il détenait depuis 2003, les Blues sont toujours dans un processus de transition et d'offres. Mais, alors que Chelsea séduit les acheteurs, le gouvernement britannique a compliqué le dossier. Ces derniers jours, il a décidé de sanctionner Roman Abramovitch pour sa proximité avec Vladimir Poutine et son influence dans le conflit en Ukraine. Il a été prononcé un gel de ses avoirs, une interdiction de transactions avec des particuliers et des entreprises britanniques et une interdiction de voyager. Des éléments qui compliquent le quotidien du club et le processus de vente.
Malgré les sanctions, Abramovitch a toujours le dernier mot
Malgré cela, les offres continuent d'arriver pour Chelsea dans un dossier encadré par les autorités britanniques. L'oligarque russe vient d'ailleurs de recevoir une nouvelle offre signée Nick Candy. Ce magnat de l'immobilier de 49 ans est un grand supporter de Chelsea et veut donner plus de 2 milliards d'euros pour posséder le club de ses rêves. Une proposition sur le bureau de Roman Abramovitch qui est libre de l'accepter ou pas.
Roman Abramovich 'has final say' on who buys Chelsea despite making no money from sale https://t.co/qEY7lBsQKk pic.twitter.com/T8dca3abtQ
— Mirror Football (@MirrorFootball) March 19, 2022
C'est en tout cas ce que rapporte le journal anglais The Sun. Si Roman Abramovitch ne peut gagner un centime sur la vente, il reste le maître de la décision concernant le futur repreneur. Une réalité bien assimilée par Nick Candy. « Bien qu'il s'agisse d'un club sanctionné, c'est Roman qui décide où il va. Les gens n'aiment peut-être pas ça, mais c'est toujours son club, il est sanctionné, mais c'est son club. Tout ce qui m'importe, c'est d'abord que quiconque se retrouve avec le club doit mettre les fans au premier plan », a t-il indiqué au tabloid. Dans sa démarche de séduction vis-à-vis des supporters, il a défendu notamment une gestion en concertation avec ceux-ci. Toutefois, il en est conscient c'est bien Roman Abramovitch qui décidera et le suspense reste entier sur les intentions du futur ex-propriétaire des Blues.