Samedi soir contre Francfort, le Bayern Munich a enchaîné un troisième match nul consécutif en Bundesliga. Une reprise décevante alors que le choc face au PSG arrive dans deux semaines. Le Bayern montre vraiment de plus en plus de signes troublants.
Le 14 février, assistera t-on à un duel d'équipes malades au Parc des Princes ? On peut se le demander au vu du début d'année 2023 du PSG et du Bayern Munich. Les Parisiens ont inquiété les observateurs en perdant deux matches à Lens et à Rennes, montrant de grosses lacunes au passage. Mais, le Bayern ne peut sourire non plus. Les Bavarois ont repris le championnat vendredi dernier avec trois rencontres disputées dans la semaine. Bilan rarissime pour eux : aucun succès enregistré. Leur première place ne tient même qu'à un fil avec un seul point d'avance sur l'Union Berlin et deux sur Leipzig.
Le bateau ne coule pas mais les premières fissures sont là
Une situation qui interpelle en France où le Bayern est souvent vu comme un ogre impitoyable pour toute la Bundesliga. Le suiveur du football allemand pour RMC Polo Breitner ne se veut pas catastrophiste concernant une équipe qui n'a perdu qu'une fois cette saison toutes compétitions confondues. Néanmoins, il parle quand même de « crise de résultats » pour le Rekordmeister, dévoilant dans l'After Foot les petits éléments néfastes qui entourent l'équipe de Julian Nagelsmann.
🇩🇪 Proche de Manuel Neuer, l’entraineur des gardiens du Bayern Toni Tapalovic a été mis à l’écart par Julian Nagelsmann pour avoir partagé des discussions confidentielles du staff à certains joueurs.https://t.co/nVqri4EYCb
— RMC Sport (@RMCsport) January 24, 2023
« Il y a des choses qui ne vont pas dans le jeu c’est clair. Autant, on peut être content de la prestation contre Leipzig vendredi dernier, mais contre Cologne c’est pas monté en puissance et contre Francfort non plus. Si l’on doit chercher des coupables, on se dit que De Ligt est encore dans l’avion entre Turin et Munich. Clairement, Upamecano doit faire le boulot tout seul. Ce qui m’embête, c’est qu’on ne sent pas une montée en puissance. Là, il y a une semaine importante qui arrive et le Bayern doit prendre des points. Le cas Neuer a empoisonné tout le monde, Gravenberch est numéro 3 alors qu’il devrait être titulaire. Des choses comme cela ne vont pas et la communication est défaillante aussi. Par exemple, Nagelsmann dit quelque chose et la direction le contraire », a t-il développé en omettant aussi l'épisode de la virée de Gnabry à la Fashion Week et les tensions de Nagelsmann avec certains de ses joueurs. Un portrait peu reluisant d'une équipe qui avait tout de même gagné ses 6 matchs de C1 dans le groupe de la mort à l'automne dernier.