La transition semblait s’être faite tout en douceur à Valenciennes. Président emblématique du club, Francis Decourrière laissait le club entre les mains de Jean-Raymond Legrand, après avoir beaucoup œuvré en maintenant VA en Ligue 1, et en le dotant d’un nouveau centre de formation et d’un nouveau stade. Mais depuis, les tensions sont nées entre les deux hommes au point de rejaillir sur le club. Dans une sortie médiatique virulente, Decourrière a dit tout le mal qu’il pensait désormais de son successeur.
« Je suis déçu humainement. Quand je l'entends dire qu'il veut faire table rase du passé, je ne peux pas être d'accord. Rasons le centre d'entraînement, le centre de formation et le stade, comme ça, on aura fait vraiment table rase. J'avais le choix entre lui, un vrai Valenciennois, et Jacques Menissez, un industriel nordiste. Dès que Jean-Raymond m'a remplacé, il m'a dit “tu me fais de l'ombre”. Maintenant il a mis son argent dans le club, il fait ce qu'il veut. Cet été après avoir vendu Bisevac, il a mis de l'argent pour faire le Brésilien Gil. Moi je souhaitais Hilton qui était libre. Et puis quand il attaque Zambelli sur le recrutement, Henri est allé dénicher Aboubakar à Garoua (Cameroun), Angoua au Honved Budapest (Hongrie). Il fallait les trouver », a déploré l’ancien président. Clairement visé, Legrand a simplement tenu à calmer le jeu en reconnaissant qu’il s’était peut-être mal exprimé.
