Le président de Valenciennes a préféré ne pas enfoncer la Ligue à propos des terrains impraticables, et propose des solutions pour l’avenir.
Francis Decourrière, qui avait déjà regretté l’attaque dont son club a fait l’objet après l’annonce du match reporté face à Caen, se retrouve désormais en position de force après les reports des rencontres à Nancy et au Mans. Le dirigeant nordiste en a profité pour rappeler une nouvelle fois à l’ordre les instances en demandant de faire confiance aux clubs. « D'abord, il faut écouter les hommes de terrain et garder du respect pour tout le monde. Il ne fallait pas être grand clerc pour savoir que les conditions seraient injouables samedi, d'autant que désormais les prévisions météos sont très fiables », a fait savoir Francis Decourrière, qui a souhaité résumer les possibilités du football français face à ces matchs tardifs en période hivernale.
«Mon souhait est qu'on réfléchisse à la meilleure formule, en faisant tomber certaines pesanteurs et certaines incohérences de notre football. D'ores et déjà, trois pistes sont à creuser pour l'hiver. 1, l'envoi systématique d'un délégué trois jours avant un match pour constater l'état du terrain. 2, la possibilité de jouer l'après-midi, comme en Angleterre. Ce n'est pas dans nos habitudes, mais la démarche est familiale, pleine de bon sens et elle me plaît. 3, réfléchir à une trêve plus longue », a proposé le président de VA, qui sera certainement plus particulièrement écouté après les parodies de matchs, en Ligue 1 comme en Coupe de France, disputées en ce début d’année.