Le défenseur valenciennois a oublié son coup de sang contre Sochaux et s’est reconcentré sur le déplacement chez l’ogre lyonnais.
Parti subitement du stade Nungesser à la pause après avoir offert un but aux Sochaliens, Jacques Abardonado a digéré sa bévue, tout en prenant une nouvelle fois le soin d’expliquer son attitude. « Ça m’était arrivé à Nice, après un match perdu à domicile, mais comme on accédait directement au parking, personne ne m’avait vu… Mais tout ça fait partie du passé. C’est moi, je ne peux pas me cacher et mettre la faute sur un autre. Des problèmes comme ça, ça fait partie de notre métier. Je pense par exemple à ce qui est arrivé à mon ami Sammy (ndlr : Traoré, auteur d’un but contre son camp jeudi en Coupe de l’UEFA avec le PSG). Ce sont des faits de match, on ne peut rien y faire. Mais, en tout cas, je n’aime pas la méchanceté gratuite, je sais faire mon autocritique », a expliqué le défenseur de VA sur le site du club nordiste. Pancho espère ainsi se rattraper à Gerland, où l’avant-dernier de Ligue 1 ne se présentera pas en victime expiatoire : « On n’a rien à perdre. Si on perd, tout le monde pensera que c’est tout à fait normal. On peut faire quelque chose, d’autant plus qu’il leur manque deux joueurs majeurs, Juninho et Benzema. A nous de faire un grand match pour nos supporters, nos dirigeants, notre club. Il faut essayer de jouer, pas seulement de défendre. On doit jouer comme on a l’habitude de le faire ces derniers temps pour essayer de marquer. Il ne faut rester regroupé derrière face à une équipe comme ça sinon, ça va craquer. »