Souvent présenté comme un nouveau Aulas, le président Olivier Sadran fêtera ses dix ans l’an prochain à la tête du TFC. Une longévité qui lui a permis d’installer durablement le club toulousain en Ligue 1, après l’avoir fait remonter du National. Ambitieux, Sadran n’hésite pas à comparer son Toulouse au grand FC Barcelone. « Dans la philosophie, on est assez proches » affirme-t-il à La Dépêche.
Pourtant, malgré quelques coups d’éclats (3ème de Ligue 1 en 2006-2007, 4ème en 2008-2009), le club toulousain peine à franchir un palier et à susciter l’engouement chez le public, dans une région tournée largement vers le rugby. « J'avais commandé une étude pour savoir pourquoi nous n'arrivions pas à générer un engouement plus fort. Eh bien le fautif de cette non-notoriété, c'est moi. Parce qu'on refuse de rentrer dans certaines dérives, certains lieux communs du football professionnel » admet le président, qui doit pourtant se réjouir de la place de leader actuelle du TFC, et des retombées médiatiques que cela engendre.