Le dossier de la vente de l'AS Saint-Étienne semble être à l'arrêt depuis des mois et l'aide financière qui va tomber de la LFP ajoute du flou au flou. D'autant que les deux présidents semblent s'opposer.
Les supporters de l’AS Saint-Étienne doivent se demander à quelle sauce sera mangée leur équipe préférée en fin de saison. En effet, alors que l’équipe de Pascal Dupraz se débat pour essayer de sauver sa place en Ligue 1, l’avenir des Verts est toujours aussi incertain, l’hypothèse d’une vente du club étant toujours dans l’air du temps. Même si c’est le calme total dans ce dossier, aucun repreneur sérieux ne voulant se mouiller sans savoir si l’ASSE jouera dans l’élite la saison prochaine ou pas, les deux dirigeants de Sainté ont appris une bonne nouvelle, à savoir que grâce à la cession d’une partie du capital de sa future société commerciale, la Ligue de Football Professionnel allait injecter 33 millions d’euros dans les caisses du club. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont bien essayé de faire intégrer l’AS Saint-Étienne dans le groupe des équipes à 70 millions d’euros (Rennes, Nice, Lille, Monaco), cela n’a pas été accepté. Mais ces 33ME vont permettre de boucher le trou de la dette stéphanoise, et relancer les supputations sur la vente, car pour que le club du Forez touche le total de ce bonus, il doit se maintenir.
Les dirigeants s'opposent sur la vente
🏟️ Point affluence
— ASSE Supporters 👥 (@Supporters_ASSE) March 25, 2022
Le cap des 35700 spectateurs d’ASSE – Metz est dépassé !
Nous partons donc sur la plus grosse affluence de la saison contre l’OM samedi prochain ! 🤩🟢 #ASSE #ASSEOM pic.twitter.com/VBknfkzsym
Dans cette situation, la cession de l’ASSE est d’autant plus confuse que non seulement elle ne pourra se faire qu’en cas de maintien en Ligue 1, mais qu’en plus il faudra bien que les deux présidents actuels s’entendent. Car comme le confirme ce samedi Le Progrès, entre Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ce n'est plus du tout l'entente cordiale concernant la gestion et l'avenir de l'AS Saint-Étienne. Confirmant ce que disait cette semaine Jean-Michel Larqué, les deux co-présidents s'opposent sur ce sujet très sensible. « En ce qui concerne la vente, je sais qui a envie de vendre et qui n’a pas envie de vendre. Il y en a un qui cherche des investisseurs et qui veut garder une place pour parader dans les instances. Monsieur Caïazzo veut de l’argent et rester sur son strapontin et il y a en a un qui a mis les mains dans le cambouis », a confié l'ancien capitaine des Verts de la grande époque.