Alors que le dossier de rachat de l’AS Saint-Etienne porté par un prince cambodgien semblait faire l’unanimité, il y a peut-être finalement anguille sous roche…
Le week-end dernier, l’information avait redonné la pêche à tous les supporters des Verts, en manque de sourires après un début de saison raté sur les terrains de L1. Mis en vente en avril dernier par Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, le club du Forez a reçu un intérêt de la part d’un membre de la famille royale du Cambodge. Sauf que trois jours après avoir officialisé sa candidature au rachat de l’ASSE, Norodom Ravichak n’a toujours pas eu le feu vert pour entrer dans la « Data Room ». En effet, selon L’Equipe, l’homme d’affaires de 47 ans a été mis en salle d’attente. Tout simplement parce que KPMG, le cabinet anglo-néerlandais d'audit et de conseil qui a été mandaté pour cette vente, ne lui a pas transmis les codes d’entrée. Pourtant, l’entourage du prince pensait recevoir ce sésame avant la fin de cette semaine. Mais pour l’instant, KPMG continue d'éplucher les dossiers transmis par SAR Ravichak et ses associés chinois, tout en réclamant « davantage de garanties ».
Ravichak en retard sur Markarian et Terrapin
Ce premier coup de frein montre que l’offre de rachat du prince cambodgien n’est pas aussi solide que cela. Rien n’est éliminatoire pour le moment, vu que Ravichak pourra très bien rentrer dans la Data Room de Sainté dans les jours à venir. Grâce à celle-ci, il pourrait avoir accès à des données confidentielles sur le club : « Grâce à une étude approfondie de la comptabilité fiscale, sociale, économique, patrimoniale, immobilière... sur les trois dernières années, le candidat à la reprise obtient un diagnostic précis sur l'état de santé du club. Préalable indispensable, pour lui, afin de transmettre une offre chiffrée aux vendeurs. Ou pas ». S’il n'obtient pas les codes d’accès rapidement, le Cambodgien pourra dire adieu à son rêve de racheter un club français. Vu que dans le même temps, les deux autres candidats, à savoir Olivier Markarian et Terrapin Partners, sont déjà entrés dans la salle virtuelle. Autant dire que le temps presse pour Ravichak, surtout que Caïazzo et Romeyer veulent toujours vendre leurs parts avant la fin de l’année...