L’ASSE va se débarrasser de deux de ses principaux dirigeants en la personne de son directeur général, Vincent Tong-Cuong, et de son directeur sportif, Damien Comolli.
A Saint-Etienne, il n’y a pas que l’entraineur et le préparateur physique qui ont fait les frais des mauvais résultats des Verts. En place depuis 18 mois, Damien Comolli, arrivé pour être le responsable du secteur sportif dans son ensemble, n’a pas donné satisfaction aux deux co-présidents. De son côté, le directeur général du club, Vincent Tong-Cuong, fait les frais de la nouvelle organisation du club, qui sera présentée la semaine prochaine en conseil d’administration.
Les deux hommes se voient reprocher leur choix stratégique, leur manque de communication avec l’extérieur, l’annonce du licenciement d’Alain Perrin à la veille de sa réunion avec la direction, et d’autres attitudes qui n’ont pas donné satisfactions à Bernard Caïazzo. « A chaque fois que nous leur avons fait des suggestions -comme le recrutement de Jérôme Leroy et Fabrice Abriel-, elles ont toujours été refusées. Ce n'est pas normal non plus que j'apprenne l'arrivée de Pape Diakhaté sur le site officiel... Sur le fond et la forme, nous ne sommes pas satisfaits de l’organisation du club. Ils étaient trop dans leurs certitudes, dans l'ego et l'inclusion », a dénoncé le co-président de l’ASSE, qui va désormais se répartir les tâches avec Roland Romeyer, l’un s’occupant de la présidence du conseil de surveillance, tandis que l’autre supervisera le secteur sportif.
Reste à savoir si cela changera quelque chose pour Christophe Galtier, qui avoue être à la merci de ses dirigeants concernant son poste d’entraineur intérimaire. Avec cette refonte, c’est plus que jamais le cas.
