L'ASSE a enchaîné trois défaites consécutives pour son retour en Ligue 1 et forcément cela commence à sérieusement inquiéter les fans stéphanois. Un joueur arrivé lors du mercato focalise cette angoisse.
Saint-Etienne savait que la saison ne serait pas simple en L1, l'entraîneur des Verts ayant reconnu avant même le début du championnat que son effectif devait rapidement monter en régime sous peine de vite comprendre le gros fossé entre la L2 et l'élite. Et Olivier Dall'Oglio ne s'était pas trompé, car si l'ASSE avait affiché un beau visage à Monaco pour le match d'ouverture, face au Havre et encore pire samedi à Brest, les Stéphanois n'ont pas du tout été au niveau. Et au sein de l'effectif, un joueur arrivé lors du mercato pour apporter toute son expérience déçoit énormément. Il s'agit de Yunis Abdelhamid, le défenseur central international marocain de 36 ans. Face aux attaquants bretons, l'ancien rémois, arrivé libre, a montré ses limites, tout comme cela avait été le cas face au HAC. Les critiques ne manquent pas, et pas uniquement sur les réseaux sociaux.
L'ASSE attendait mieux d'Abdelhamid
Dans Le Progrès, au moment d'analyser la prestation stéphanoise à Brest, Yunis Abdelhamid est pointé du doigt. « Recruté dès le début du mercato pour apporter de l’expérience à un promu en déficit dans ce secteur, le défenseur marocain peine à imposer son savoir. À Brest, il a encore montré des limites dans les duels aériens face à un gros client, avec Ajorque qui lui a fait la chanson tout au long de la rencontre. Surtout, il s’est mis à la faute en portant trop le ballon sur les relances, offrant des occasions de but sérieuses aux Bretons », constate notre confrère. Et dans L'Equipe, Yunis Abdelhamid intègre même la catégorie des flops avec une note de 3 sur 10. Du côté de Geoffroy-Guichard, l'international marocain va se refaire une santé mentale puisqu'il va profiter de la trêve internationale pour retrouver la sélection de Walid Regragui qui disputera deux rencontres durant cette période face Gabon puis contre le Lesotho.