S’il fallait ressortir un homme symbole du renouveau stéphanois, ce serait certainement Loïc Perrin. Comme son club, le Stéphanois d’origine a connu deux dernières saisons de galère, alternant retours et rechutes, sans cesse gêné par des ennuis musculaires. C’est finalement l’année où, comme l’ASSE, on ne l’attendait pas, que Loïc Perrin va revenir dans la lumière. Le capitaine des Verts se sent mieux, et a retrouvé un poste de milieu qui sied mieux à ses qualités de footballeur.
« J'aime évoluer au milieu de terrain, je m'y sens bien. C'est le poste de mes débuts. Cela me permet d'aller de l'avant. Après, il faut retrouver des repères » avoue Perrin, qui ne semble pas trop tarder pour retrouver ces fameux repères. Même les discussions avec Monaco pendant le mercato ne l’ont pas vraiment troublé, au moins sur le terrain. Désirant découvrir un nouveau challenge, Loïc n’a pas obtenu de bon de sortie de la part des dirigeants stéphanois, qui comptaient trop sur lui. En fin de contrat dans un an, et donc libre de signer où il le souhaite à partir du 1er janvier, Perrin n’écarte pas l’idée d’une prolongation. Surtout, le président Romeyer ne lâchera pas l’affaire aussi facilement pour ce joueur si apprécié de Geoffroy-Guichard.
« On lui a fait une bonne proposition, du même type que celle de Monaco. Si je peux me permettre de lui parler comme à mon fils, je lui dirais qu'il est dans le club de son cœur, qu'il ne doit pas prendre de risques. C'est quelqu'un d'intelligent, j'espère qu'on se verra bientôt pour régulariser sa situation » affirme Roland Romeyer, bien conscient que si les regards actuels sont largement tournés vers un Dimitri Payet étincelant, la stabilité apportée par Loïc Perrin au milieu n’est certainement pas étrangère au superbe début de saison réalisé par les hommes de Galtier.
