Waldemar Kita a du mal à se remettre de ce qu'il a vécu samedi soir à la Beaujoire, le président du FC Nantes ayant été ciblé par des supporters cagoulés qui ont tenté, en vain, de s'attaquer à lui en toute fin de match. Et cet incident est l'occasion pour Waldemar Kita de vider son sac, le président estimant ne pas être apprécié à sa juste valeur du côté de Nantes, lui qui a pourtant investi des dizaines de millions d'euros dans le club qu'il a racheté en 2007.
Ce lundi, dans L'Equipe, Waldemar Kita fait un bilan plutôt déprimant de sa présence aux commandes du FC Nantes, regrettant notamment l'attitude totalement hostile de certains supporters. « J’ai essayé de trouver des solutions pour renouer un certain dialogue. Mais ils n’ont aucun respect, regrette Waldemar Kita, avant d’admettre que son bilan sportif n’était pas à la hauteur de ses investissements financiers. Les présidents de Nice et de Saint-Etienne n’ont jamais investi autant d’argent que moi et je ne réussis pas comme eux. Mais ces deux clubs ont construit ou rénové un stade, ils ont installé une dynamique. Je n’y arrive pas car, contrairement à eux, qui sont très soutenus, je le suis moins par les collectivités. Je me démerde seul depuis dix ans. On me laisse aller au casse-pipe et j’essaie d’y aller. Mais j’ai besoin de bien plus de temps que prévu. »
Reste qu'après la 12e journée de Ligue 1, le FC Nantes pointe à la 16e place du classement avec seulement deux longueurs d'avance sur Lille, actuel barragiste. De quoi s'inquiéter, d'autant plus que dans deux semaines les Canaris iront défier...le Paris Saint-Germain au Parc des Princes. Ce n'est pas vraiment le match idéal pour se relancer.