Saint-Etienne doit reconstruire son attaque après la vente de Bafé Gomis. Un défi express qui ne ravit pas vraiment Alain Perrin.
A une semaine de la reprise du championnat, l’ASSE n’a aucune idée de l’attaque qu’elle pourra bien présenter dans une semaine face à Nice. Une question qui dérange beaucoup Alain Perrin, même si l’entraineur stéphanois reste satisfait du déroulement de la préparation. « Je suis très satisfait de ce mois de travail, autant de la qualité du travail fourni que de l'ambiance au sein du groupe. Il y a beaucoup de bonne humeur, d'enthousiasme, d'application. Nous travaillons avec un effectif qui bougera encore. C'est toujours mieux d'avoir un groupe au complet parce que cela permet d'optimiser le début de saison. Si l'effectif était opérationnel, ce serait effectivement ce que l'on peut appeler un bon début de championnat. Seulement, les conditions dans lesquelles nous allons nous présenter là, m'inquiètent un peu », a reconnu l’ancien entraineur de Troyes et de l’OM, pour qui ce déséquilibre né de la vente de Bafé Gomis était pourtant un mal nécessaire.
« On sait ce que l'on perd et ce ne sera pas facile de le remplacer, mais nous avions besoin économiquement de ce transfert pour pouvoir continuer notre recrutement. Le prix des attaquants est toujours un peu plus élevé car ils sont plus rares. Lorsqu'on voit les prix qui avaient été proposés pour Rémy ou Gignac, il ne faut pas s'étonner. Surtout qu'en réalisant une saison très moyenne, Bafé a quand même marqué 16 buts », a noté Alain Perrin, qui espère désormais une chose : renforcer sa ligne d’attaque le plus vite possible pour éviter les sueurs froides de la saison dernière.
