En trois jours, l’ASSE a encaissé sept buts, et bien sûr deux défaites. C’est définitif, les Verts joueront encore le maintien cette saison après leur lourd revers au Parc (3-0).
Au Parc des Princes comme au Stadium Nord, les Stéphanois n’ont pas eu le temps d’y croire. Déjà en difficulté au complet, Saint-Etienne avait encore une équipe à l’infirmerie au coup d’envoi, et les joueurs ne semblent plus avoir le moral pour remonter la tête hors de l’eau. Seule bonne nouvelle pour l’ASSE, les équipes en lutte pour le maintien ne tiennent pas une cadence infernale, sans cela, les Stéphanois seraient déjà dans le rouge depuis longtemps.
« Ca n'a rien à voir avec Lille. Là, on a hypothéqué le match dans le premier quart d'heure mais au moins l'équipe a joué. On prend un but sur des erreurs d'inattention individuelles qui sont sanctionnées et qui ont plombé le match. Ensuite, l'équipe a cherché à jouer. Ce n'était pas du tout le même contexte. Si on encaisse des buts, c'est qu'on a des problèmes défensifs. Ce n'est pas surprenant car on joue avec des joueurs inexpérimentés et pas à leurs postes. En deuxième période, il y avait la place pour se créer des situations favorables plus intéressantes », a regretté Alain Perrin, qui n’a pas voulu commenter les premières rumeurs évoquant un éventuel départ. « Je fais mon travail, je n'ai pas à m'inquiéter. Ce poste est soumis à des aléas mais ce n'est pas de mon ressort. Il faut s'accrocher. Ce n'est pas avec la venue de l'OM que ça va se simplifier. C'est une crise de confiance », a reconnu l’entraineur stéphanois. Une crise dont il pourrait être la victime très prochainement si les prémisses d’une réaction ne se font toujours pas sentir.