L’ASSE se retrouve au milieu d’une grosse polémique provoquée par la violence de quelques-uns de ses supporters dimanche après-midi à Nice. Et du côté des dirigeants stéphanois, la pilule est d’autant plus amère à passer que depuis des semaines, et même des mois, c’est une bataille sans merci qui a été lancée pour aboutir à une situation apaisée que ce soit à Geoffroy-Guichard ou en déplacement. A la limite de l’écoeurement, Roland Romeyer avait confié dimanche soir qu’il était prêt à jeter l’éponge, et via l’AFP le dirigeant de l’AS Saint-Étienne a confié que certains supporters avaient une attitude indigne à son encontre.
« Je ne peux pas plaire à tout le monde. Je me suis rendu impopulaire auprès des supporters après avoir pris des sanctions comme des huis clos partiels au stade Geoffroy-Guichard. Si je n'avais pas pris de telles décisions, nous aurions été sanctionnés de huis clos total. Je reçois des menaces, je me fais agresser verbalement. Je ne continuerais pas à me casser la tête si tout le monde envoie son communiqué ou reste dans son coin. Ce n'est pas ce que j'attends, a clairement prévenu Roland Romeyer, toujours aussi dépité par l’attitude de certains membres du peuple Vert. Je ne pourrais pas continuer à la tête d'un club aussi médiatique que l'AS Saint-Étienne après ce que j'ai vu à Nice. Pour moi, le football, c'est la fête, un spectacle familial et convivial. C'est ce que j'ai vécu il y a très longtemps, car j'étais supporteur à partir de 1957 et c'est ce que j'ai encore vécu au Stade de France lors de notre victoire en Coupe de la Ligue en avril dernier où les supporters stéphanois et rennais se sont côtoyés sans problème. »