Arrivé avec la nouvelle direction, le recruteur de l’AS Saint-Etienne Jaeson Rosenfeld se base sur la data pour choisir les recrues. Un système rare en France, où le FC Lorient a de quoi regretter son utilisation après sa descente en Ligue 2.
Avec quatre points récoltés sur les deux dernières journées de Ligue 1, l’AS Saint-Etienne a stoppé l’hémorragie. Le promu avait mis fin à un début de saison catastrophique et notamment marqué par le 8-0 subi à Nice. A ce moment, de nombreux observateurs critiquaient le recrutement des Verts orchestré en coulisse par Jaeson Rosenfeld. Arrivé avec le nouveau propriétaire Kilmer Sports Ventures, le recruteur stéphanois, sur la lancée de ce que réalisait le club avant le changement de direction, base son travail sur la data.
La data, la nouvelle marotte de l'ASSE #ASSE https://t.co/nKRk8icSiC
— Envertetcontretous (@Site_Evect) October 16, 2024
Le collaborateur de Loïc Perrin utilise un logiciel avancé lui permettant de suivre les joueurs de 100 championnats dans le monde. Un outil tendance si l’on en croit l’ancien recruteur du Stade Rennais Guillaume Duriatti. « Je ne l'ai pas vu, j'en ai en revanche déjà entendu parler, a-t-il confié au média EVECT. Ce qu'on m'a expliqué c'est qu'il s'agit d'un outil plus complet par rapport aux autres avec lesquels on peut avoir l'habitude de travailler comme Hudl ou InStat. » Mais selon lui, s’appuyer uniquement sur la data pour recruter peut s’avérer dangereux.
L'exemple de Lorient
« A ma connaissance, il n'y a que Saint-Etienne et Toulouse. Lorient l'a aussi fait et ça lui a coûté sa place en Ligue 1, a rappelé le consultant en scouting. Je ne connais pas d'autres équipes ne s'appuyant que sur ça. La plupart des autres clubs continuent d'aller voir des joueurs qu'ils trouvent intéressants. La data est utilisée pour valider des points forts, ils sont ajoutés aux rapports des scouts mais la supervision ne se fait pas qu'avec cet outil. » L’AS Saint-Etienne est prévenue.