L’attaquant stéphanois n’a pas voulu tirer la couverture à lui après son match plein face à Caen, et préfère s’impliquer dans l’opération maintien des Verts.
Auteur d’un but et d’une passe décisive, la Panthère stéphanoise a de nouveau rugi samedi à Caen, affichant une forme proche de celle connue lors de la belle fin de saison dernière des Verts. Pour Bafé Gomis, l’un ne va de toute façon pas sans l’autre, et si ses six buts précédents inscrits cette saison sont passés quelque peu inaperçus, c’est aussi car l’ASSE allait mal. « Mon sort est lié à l’équipe. Forcément quand l’équipe gagne, je suis content. J’ai trouvé le chemin du but samedi soir mais il ne faut pas s’arrêter là-dessus. Le chemin est encore long. Il reste encore pas mal de matchs qui s’avéreront très importants», a préféré rappeler l’éphémère international, ravi de remonter la pente après une longue période de doute post-Euro 2008.
« C’est un peu mon rôle. Je m’accroche. Comme on dit, la réussite est au bout de l’effort. Quand on joue dans une formation qui évolue dans le bas de tableau, ce n’est pas facile d’être devant. L’équipe manque aussi un peu de confiance. Parfois, les joueurs n’osent pas donner le ballon au bon moment. Ils préfèrent le garder dans les pieds plutôt que risquer de le perdre. Ça leur permet également de souffler. C’est à moi, à Ilan, à Dimitri (Payet) pour ne citer qu’eux de mettre l’équipe en confiance. C’est une lourde tâche mais nous sommes là pour ça », a assuré dans Le Progrès l’attaquant stéphanois, impatient de pouvoir enchainer les matchs avec son compère offensif Ilan, avec qui il reconnait s’entendre parfaitement. « Sur le dernier but, Ilan fait un super appel. J’ai eu un peu peur quand je l’ai vu passer derrière moi de l’autre côté. Mais comme c’est quelqu’un qui est très malin, qu’il a de l’expérience, il a effectué le bon appel. Je suis très heureux de lui avoir fait cette passe. Son but a permis de libérer un peu plus l’équipe », a insisté Bafé Gomis.
