L’AJ Auxerre est le premier qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue avec son succès sur l’ASSE (2-0). Sur deux pénaltys, les Bourguignons ont fait la différence face à des Stéphanois en chute libre.
C’était la croisée des chemins ce mardi soir à l’Abbé-Deschamps. Loin de leur niveau d’enthousiasme et de réussite du début de saison, les Verts ont montré un bien pâle visage face à des Auxerrois plein de maitrise et qui poursuivent leur remontée. Tout s’est dessiné très rapidement dans cette rencontre. D’entrée de jeu, les Stéphanois reculaient beaucoup et faisaient même tourner le ballon sans réelle volonté de faire la différence. Sur un de ces innombrables ballons tergiversé derrière, le contre auxerrois aboutissait sur un centre dévié de la main par Marchal. Le pénalty était transformé par Pedretti à ras de terre, malgré un Janot tout proche du cuir (1-0, 16e). La réaction des Verts était terrible, avec un Sako dans tous les bons coups, touchant même la barre sur un centre-tir (17e), puis des nouvelles occasions pour Bergessio (25e) et encore Sako (26e). Mais Janot, sauvé par sa transversale sur une frappe de Contout (31e), n’était pas en reste.
A la reprise, le but du K-O intervenait bien trop rapidement pour les Verts. Contout filait au but, se manquait quelque peu mais Guilavogui glissait également, et finissait par toucher l’attaquant auxerrois. Le nouveau pénalty était transformé cette fois-ci par Dudka (2-0, 49e) avec un Janot tout proche de l’exploit encore. Les Verts étaient sonnés, et devaient marquer rapidement pour revenir dans le match. Ils n’y arrivaient pas, malgré quelques opportunités et notamment une splendide action initiée par l’insaisissable Sako, relayée par Saadi, mais complètement gâchée par Rivière malgré le but ouvert (79e). Auxerre tenait sans mal sa place dans le dernier carré, confirmant ainsi sa forme ascendante. Tandis que c’est tout le contraire pour les Stéphanois, en plein doute et qui doivent désormais rapidement redresser la barre sous peine de vivre une fin d’automne très délicate en l'absence de leurs cadres Matuidi, Payet, Sanogo ou Perrin.