Alors que c’est ce mardi matin qu’avait lieu la pose de la première pierre du futur stade des Lumières, la communication de Jean-Michel Aulas est un peu brouillée par ses accusations à l’encontre de Stéphane Ruffier, que le gardien de but de l’ASSE a fermement démenti. De son côté, le patron de l’OL répète qu’il a bien été bousculé par Ruffier et affirme même porter les séquelles de cet incident intervenu après la victoire de Lyon.
« Je me suis mis au milieu pour séparer les deux hommes et mon souci n'était pas de faire le coup de poing. Je ne suis pas dans la même catégorie que Ruffier. Il est arrivé et m'a poussé dans le dos contre le mur (…) Il n'avait pas à intervenir physiquement sur moi. Il ne dit pas la vérité et les images en attestent. Il va trop loin même si, pour moi, l'incident est clos », explique, dans l’Equipe, le président de l’Olympique Lyonnais, qui précise avoir un « gros hématome » qu’il a montré et fait constater immédiatement après l’incident. A priori l’affaire pourrait en rester là, puisque l’OL n’a pas décidé de porter l’affaire dans les instances disciplinaires, tandis que selon le quotidien sportif aucun rapport n’aurait été fait par M.Lannoy et les délégués de la Ligue de Football Professionnel présents dimanche soir à Geoffroy-Guichard.