Roland Romeyer et Bernard Caïazzo le répètent depuis des mois à qui veut l'entendre, Christophe Galtier est le coach qu'il faut sur le long terme à Saint-Etienne. Et la semaine passée, le président du conseil de surveillance des Verts envisageait même de lui confier les clés du centre de formation. Mais ce mardi, dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport relayé par Le Progrès, l'entraîneur de l'ASSE ouvre lui les portes à un départ de chez les Verts pour un poste à l'étranger. Même si rien n'est fait, l'appel du pied est tellement énorme que les dirigeants de l'AS Saint-Etienne vont comprendre facilement le message.
« Il faut toujours aspirer à faire plus, mais à presque 50 ans, je me dis que j’ai aussi choisi de faire ce métier pour connaître de nouveaux pays et vivre de nouvelles expériences (…) Il faut être très lucide. Je me demande si après sept ans, je n’ai pas déjà tout donné et je me dis que dans ces conditions, peut-être que je ne serais pas en mesure de faire monter l’équipe plus haut (…) Je suis prêt pour un défi dans un grand championnat et pour lutter pour les premières places (...) La Serie A est un grand championnat et je parle déjà un peu la langue. Mais j’évaluerai aussi avec attention des offres d’Espagne, d’Allemagne ou d’Angleterre », explique, dans le quotidien sportif italien, Christophe Galtier. Des propos qui vont évidemment faire du bruit à l’AS Saint-Etienne, même si ces dernières semaines, certains supporters commençaient à sérieusement s’agacer devant le jeu pratiqué par les Verts, visant ainsi implicitement les choix du technicien. A quelques jours d’un match qui ressemble à une petite finale pour la 5e place de Ligue 1 face à Lille, l’ASSE se retrouve donc au milieu des interrogations.