Critiqué par certains anciens de la maison verte, Roland Romeyer a tenu à régler ses comptes avec ceux qui réclament son départ de la présidence.
« C'est en vendant à quelqu'un qui a plus d'argent que le club peut rester compétitif. On sait qu'il y a des gens qui ont essayé de reprendre le club. Mais Roland Romeyer ne veut pas lâcher. Il ne lâche pas. On restera comme cela donc... ». Il y a quelques jours, Hervé Revelli, ancienne gloire offensive de l'ASSE, taclait le président du directoire, coupable, selon lui, du ralentissement de l'ASSE. Sauf qu'à 72 ans, Romeyer n'a plus rien à prouver à la tête de Saint-Etienne, qu'il dirige avec Bernard Caïazzo depuis 2006. S'il gère le quotidien de sa formation, Romeyer se dit tout à fait prêt à laisser sa place si un actionnaire, français ou étranger, débarque avec un bon projet, susceptible de faire progresser l'ASSE.
« On m'a rapporté les déclarations à charge faites récemment par plusieurs anciens Verts. Je ne peux pas embaucher tout le monde et de toute façon il faut des diplômes... Moi je ne veux que le bien du club, hein ! Si quelqu'un a un projet et des moyens, il n'y a pas de souci, je lui laisserai ma place, OK ? Mais il faut savoir qu'il y a un vrai problème d'attractivité à Saint-Etienne. C'est très difficile de trouver un actionnaire majoritaire, c'est pour ça qu'on cherche un investisseur minoritaire. Tous les grands clubs sont situés dans des grandes villes, ce qui n'est pas notre cas. À Nantes, Waldemar Kita va construire un nouveau stade et au niveau financier la ville va se porter garante du projet. À Saint-Etienne le problème c'est que le maire considère le stade Geoffroy-Guichard comme notre Tour Eiffel... », a lancé, sur le site Poteaux-Carrés, Romeyer, qui a donc profité d'une rencontre avec les supporters stéphanois de Toulouse pour dire que l'ASSE peine encore à trouver un nouvel actionnaire digne de ce nom, et ce malgré la nouvelle ère lancée par Oscar Garcia l'été dernier...