En difficulté il y a deux mois, Saint-Etienne a mis ses soucis de côté et va beaucoup mieux. Cependant, le club doit faire face à des blessures, et à un calendrier bien rempli, ce qui oblige Claude Puel à prendre des pincettes.
L’AS Saint-Etienne peut se retrouver dauphin du PSG au soir de la quatorzième journée, en cas de succès face à Montpellier ce dimanche, et d’un match nul de l’OM face à Toulouse lors du dernier match de la journée. Et pourtant, la situation était totalement différente le 25 septembre dernier après une nouvelle défaite, face à Metz. Dix-neuvième de Ligue 1 à ce moment-là, les Verts s’attendaient à vivre une saison galère, mais depuis ces derniers ont enchaîné neuf matchs sans défaite toutes compétitions confondues, et semblent avoir oublié cette mauvaise période. Arrivé il y a huit matchs, Claude Puel n’est sans doute pas étranger à ce changement, mais ce dernier ne souhaite pas s’emballer, comme il l’a répété avant la réception du MHSC ce dimanche à Geoffroy-Guichard.
« Je fais attention à ce qu’on reste mesurés et qu’on ne s’emballe pas mais, parfois, c’est aussi bien de constater l’opiniâtreté de ce groupe. Revenir à 6h du matin d’une défaite en Ukraine et enchaîner par un résultat à Nantes, c’est assez exceptionnel. C’est magnifique de voir le groupe dépasser les problèmes de blessures qu’on rencontre. Personne ne regarde trop les problématiques avec lesquelles on obtient des résultats. On est sur la tangente mais notre challenge est de tenir malgré les aléas. Ce n’est pas évident car c’est un groupe qui n’a pas été préparé psychologiquement à jouer tous les trois jours. Seuls les joueurs d’expérience connaissent ce rythme particulier. On y laisse beaucoup d’influx mais c’est notre défi. Le seul match qui compte, c'est le prochain. On ne voit pas au-delà », conclut l’entraîneur stéphanois, qui lui aussi a connu le rythme européen avec notamment un parcours en Ligue des champions lorsqu’il était entraîneur de l’OL.