Le match décisif pour le maintien entre l’ASSE et le FC Metz s’annonce bouillant.
Le club du Forez a communiqué à ce sujet, de nombreuses places étaient mises en vente au prix très attractif de 10 euros. Cela a eu le don d’enflammer la billetterie, puisque 30.000 sésames ont trouvé preneur pour la rencontre de dimanche, qui plus est à un horaire toujours délicat à 13h00. Le chiffre peut encore grimper, et le record d’affluence du derby, avec 33.643 spectateurs, pourrait même être approché. Un véritable engouement qui comprendra aussi son petit lot de supporters du FC Metz. Le club lorrain a eu l’autorisation d’emmener dans un déplacement officiel 250 supporters maximum, et pas un de plus. Et attention aux sympathisants du club messin qui voudront venir par leurs propres moyens, ils ne seront pas autorisés à entrer dans le périmètre du stade de l'ASSE.
Ça y est, la tribune Henri-Point est pleine à craquer ! Les Corners Famille et Musée sont également complets 🤩
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) March 1, 2022
On continue avec le Kop Sud et l'ouverture du Corner Nord pour #ASSEFCM 👇
La préfecture a émis, à l’approche de la rencontre un arrêté interdisant leur présence à Geoffroy-Guichard. Et pour justifier cela, les autorités ont évoqué des liens entre les supporters du FC Metz et le groupe Lyon 1950, même si cette entente n’est pas toujours bien passée. En 2019, les supporters lyonnais s’étaient battus entre eux sur le parking du stade lorrain, car les Bad Gones reprochaient à Lyon 1950 leur entente un peu trop cordiale avec un groupe du FC Metz. Résultat, la Préfecture n’a eu aucun mal à justifier cette interdiction destinée aux Messins : « Considérant que des liens d'amitiés existent entre les ultras messins et le groupe ultra Lyon 1950, ennemis jurés des stéphanois », a notamment fait savoir la magistrate de la Loire. Cette dernière a également aussi expliqué qu’avec le contexte actuel, les forces de l’ordre n’étaient pas forcément présentes en masse pour surveiller les éventuels incidents, et qu’il était donc plus prudent d’interdire les déplacements personnalisés, comme c’est de plus en plus souvent le cas ces dernières années.