Officiellement en vente depuis des mois, l’AS Saint-Etienne n’est visiblement pas près de changer de propriétaires. Notamment en cause, les désaccords et tensions entre les deux patrons Bernard Caïazzo et Roland Romeyer.
Plutôt attractive sur le marché, l’AS Saint-Etienne a pourtant du mal à trouver un repreneur. Il se murmure qu’en réalité, les actuels propriétaires Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ne seraient pas si pressés de vendre. Et qu’ils freineraient volontairement les démarches des candidats. Des accusations balayées par le second président cité qui, dans les colonnes du Progrès, a également démenti une volonté de rester dans le futur organigramme du club.
🗣💬 "Le 13 avril 2021, Les 2 co-propriétaires de l'ASSE ont fait une lettre en disant qu'ils allaient donner un nouveau souffle au club."
— After Foot RMC (@AfterRMC) January 25, 2022
🟢 Où en est la vente de l'ASSE ? Les précisions de notre correspondant @EDWARDJAY73. #RMClive pic.twitter.com/8JhwKvG3je
Mais sa version n’a pas vraiment convaincu Edward Jay. « On n'est pas obligé de croire Roland Romeyer sur le coup, a réagi le journaliste de RMC. D'ailleurs, quand on enquête un petit peu, de toutes les informations qu'on a pu sortir avec toute la rédaction de RMC et les différents acteurs que j'ai essayé de rappeler pour prendre un peu de recul, on s'aperçoit qu'il y en a un, Roland Romeyer, qui est en présentiel à Saint-Étienne. Il voit un certain nombre de repreneurs. »
« On en avait parlé en mai, un fonds asiatique représenté par des Français ou un fonds américain qui veut monter une société d'Entertainment basée en Suisse, ce qui était plus en avril-mai. Tous ces potentiels repreneurs, physiquement, il y a des rendez-vous de pris à Lyon, à Genève etc. pour savoir un petit peu ce qu'il en est, a poursuivi le correspondant. À chaque fois il y a un homme, Roland Romeyer, tout seul. On est un peu comme dans la période Covid : il y a le présentiel pour certains et puis il y a du distanciel pour d'autres. »
Des repreneurs se plaignent
« L'autre, c'est Bernard Caïazzo. Il est à Dubaï, il regarde un petit peu tout ça. Il y a un des repreneurs qui m'a fait cette image : "On apporte des pièces, on nous demande de passer 1 mètre 25. On passe 1 mètre 25 et puis on se dit qu'on a gagné. Et en fait non, il faut amener 1 mètre 30." Il faut amener d'autres pièces. C'est le cabinet d'audit KPMG qui doit gérer un peu tout ça, mais peut-être que quelqu'un téléguide derrière, qui demande des pièces en plus. En l'occurrence c'est Bernard Caïazzo. C'est un petit peu tout ça qui amène ce qu'on me dit désormais : entre les deux hommes, c'est le froid polaire », a décrit Edward Jay, sceptique sur la vente des Verts, dont la place de lanterne rouge de Ligue 1 ne doit rien arranger.