Premier club de l’élite à imposer un véritable salary-cap, l’ASSE s’y tient avec fermeté malgré l’inflation et les ambitions européennes du club.
Dans les révélations de L’Equipe sur les salaires des joueurs de Ligue 1, on apprend ainsi que personne au club ne dépasse les 90.000 euros brut par mois. De quoi reléguer les meilleurs joueurs du club très loin des éléments les mieux payés à Lille, Nice ou Bordeaux, qui sont des clubs aussi ambitieux que les Verts. Mais tout se joue bien évidemment dans les détails, qui sont copieux, et des primes qui peuvent faire gonfler les salaires, en fonction des apparitions, des performances et du résultat final de l’équipe. Ainsi, Stéphane Ruffier peut faire monter son salaire jusqu'à 2,9 ME par an, soit près du triple de son salaire brut original. Une manière habile de limiter la casse en cas de mauvaise saison, qui provoquera donc beaucoup moins de dépenses en terme de salaire.
Ainsi, à Saint-Etienne, la quasi-totalité des titulaires se situe entre 70.000 euros et 90.000 brut par mois, et trois joueurs touchent le maximum du « salary-cap », à savoir Stéphane Ruffier, Loïc Perrin et Henri Saivet. Derrière, on retrouve Nolan Roux et Kévin Théophile-Catherine (85.000), Jérémy Clément, Cheikh M’Bengue et Romain Hamouma (80.000), Jordan Veretout (75.000), Fabien Lemoine et Kevin Monnet-Paquet (70.000) pour un tir très groupé et un salaire moyen finalement très correct de 52.000 euros par mois.