Agacé des propos de l'agent de Stéphane Ruffier, qui démolissait Claude Puel, Ludovic Obraniak est monté au créneau et s'est clashé avec lui. Chaude ambiance.
Patrick Glanz a fait la tournée des médias vendredi après l’annonce de la mise à l’écart de Stéphane Ruffier par Claude Puel pour le match entre l’AS Saint-Etienne et le Stade de Reims, dimanche à Geoffroy-Guichard. Invité notamment à s’exprimer sur la chaîne L’Equipe, le représentant du gardien de but des Verts a répété tout le mal qu’il pensait de l’entraîneur de l’ASSE, et cela sans aucun filtre. Mais sur le plateau, Ludovic Obraniak est bien vite monté au créneau pour répondre aux propos de Patrick Glanz, le ton devenant très viril entre les deux hommes.
Car pour l’ancien joueur, Stéphane Ruffier n’est plus au niveau et Claude Puel est un vrai bon entraîneur. « Claude Puel a toujours bien travaillé, il a récupéré des joueurs qui n’étaient pas en forme (…) Ruffier a longtemps eu le totem d’immunité et il l’a mérité car il a contribué au fait que Saint-Etienne était sur le devant de la scène (…) Mais pardonnez moi, Stéphane Ruffier ces derniers mois, et même ces dernières années, n’est plus au niveau auquel il était (…) A l’OM, Steve Mandanda a su se remettre en question et aujourd’hui ramène des points, ce que Stéphane Ruffier ne fait plus », a d’abord lancé Ludovic Obraniak.
Forcément, Patrick Glanz n’a pas laissé passer. « Monsieur Obraniak, il y a deux jours vous disiez que Thiago Silva était un joueur niveau D2, vous commentez le football depuis 2 ans, moi ça fait 30 ans (…) Je n’ai pas été joueur comme vous mais il n’y a pas besoin d’avoir été Van Gogh pour parler peinture », a balancé l’agent de Ruffier. Loin de se démonter, Ludovic Obraniak a réagi : « Si l’ASSE avait un meilleur numéro 2 que Jessy Moulin, alors il y a un moment que Ruffier ne serait plus numéro 1. » Pas de quoi faire taire Patrick Glanz qui relançait le débat : « Vous dites tout et son contraire, mais c’est votre avis. Monsieur Obraniak ».
Mais cette fois, la réponse de l’ancien joueur allait être beaucoup plus brutale : « Je trouve ça beau de balancer ce que Puel dit aux joueurs, c’est de l’aigreur, cela montre bien votre vraie visage », Patrick Glanz faisant ensuite remarquer qu'il ne connaissait pas Ludovic Obraniak et que ce dernier n'avait rien à lui dire sur ce sujet. Comprenant qu'il était temps de calmer tout le monde, Olivier Médard mettait un terme à un échange qui ressemblait plus à un règlement de compte qu'à autre chose.