Tandis que les dirigeants de l'AS Saint-Etienne tentent le tout pour le tout durant ce mercato, l'ancien entraîneur des Verts est étonné qu'on accorde à Pascal Dupraz ce qu'on lui a refusé.
Pour justifier le limogeage de Claude Puel, et la signature de Pascal Dupraz, tout en se dédouanant de la dernière place au classement de Ligue de l’AS Saint-Etienne, Roland Romeyer avait chargé son ancien entraîneur, l’accusant notamment d’avoir refusé de recruter lors du dernier mercato estival. « On en avait parlé avec mon associé en juin. On avait les moyens de recruter. Des joueurs voulaient rester, d’autres étaient disponibles. C’était un choix du manager général de ne pas recruter. Il a pensé qu’avec l’effectif qu’il avait à disposition, ça allait le faire. Ce que l’on n’a pas dépensé l’été dernier, on va le dépenser maintenant. L’argent était prévu au budget », avait précisé le président de l’ASSE. Et depuis, malgré une situation financière complexe, la cellule de recrutement des Verts s’est mise au boulot avec la possibilité évoquée de frappe fort d’ici lundi minuit, puisque les noms de Crivelli et Rémy circulent du côté de Geoffroy-Guichard.
Puel n'avait pas les moyens de recruter au mercato
Probablement un peu agacé d’être mis en ligne de mire par son ancien patron, Claude Puel, resté silencieux depuis son départ de Saint-Etienne, a remis les pendules à l’heure lors d’un entretien accordé à Jacques Vendroux sur Europe 1. Pour le technicien, Roland Romeyer a la mémoire très courte. « Je ne m’attendais pas à ce que le club soit dans cette situation quand je suis arrivé. Mais à partir de là, ce qui était important, c’était tout simplement de donner le meilleur, de les aider tout simplement à passer cette situation et passer cette étape. On n’a pas pu faire de recrutement durant quatre mercatos. Quatre marchés des transferts que j’ai dû subir parce qu’il fallait essayer de limiter la masse salariale et créer des joueurs pour essayer de les vendre plus tard, et d’avoir des bonnes conditions financières pour le futur du club », fait remarquer Claude Puel, qui ne veut pas qu’on lui mette tout sur le dos. Et cela d’autant plus que si l’AS Saint-Etienne semblait à vendre il y a encore quelques mois, le dossier a subitement disparu des radars.