A l'AS Saint-Etienne, comme ailleurs, on s'agace des infos qui fuitent dans la presse, et la chasse à la taupe est devenu un sport quotidien dans certains clubs, on pense par exemple au PSG ou aux Girondins de Bordeaux. Et les révélations de ces derniers mois sur la vente possible de l'ASSE semblent avoir mis en branle des mesures anti-fuites du côté de l'Etrat. Evoquant sa vie de journaliste en charge de l'AS Saint-Etienne, Bernard Lions affirme ainsi ce dimanche que la prudence est désormais de mise lorsqu'il veut contacter un membre des Verts.
En effet, racontant comment il devait parfois réserver un salon privé lorsqu'il voulait déjeuner avec un proche de l'AS Saint-Etienne, histoire de ne pas se faire repérer, le journaliste de l'Equipe explique également que l'usage du téléphone est banni. « Il ne faut jamais appeler un membre de l’AS Saint-Etienne sur son portable professionnel. Depuis que le club s’est mis en chasse de la « Taupe », il épluche les fadettes de ses salariés (Ndlr : les fadettes sont les factures téléphoniques détaillées qui permettent de connaître les numéros des appels reçus et envoyés) », prévient Bernard Lions, qui doit donc désormais déjouer ces pièges afin de dénicher des scoops tels que la possible vente à un investisseur des Emirats.