L'image avait impressionné en août 2015, à l'occasion du match TFC-ASSE, lorsque sur un tacle assassin signé Aleksandar Pesic sur Loïc Perrin, Christophe Galtier avait bondi sur le terrain, et avait été à deux doigts de coller une gifle au joueur toulousain. Un coup de sang incroyable de la part de l'entraîneur des Verts. Si ce geste avait valu 6 matches de suspension, dont 3 avec sursis, à Christophe Galtier, il a surtout permis au technicien stéphanois de comprendre qu'il était désormais temps pour lui de se faire aider afin de mieux gérer le stress de cette fonction d'entraîneur.
Dans Le Figaro, le coach de l'AS Saint-Etienne évoque ce soutien qu'il est allé chercher à l'extérieur et dont il apprécie les effets. « Concernant le stress, je me fais aider. J’ai des séances avec quelqu’un, qui est hors du football, pour travailler l’aspect mental, trouver les clés par rapport à certaines situations. Par exemple, sur des joueurs que j’ai du mal à faire progresser alors que je vois un potentiel. Sur moi, aussi : comment aborder des séries de match, des matches à enjeu, comment définir mes objectifs propres à l’équipe et comment les atteindre ? Ce qui a déclenché cette démarche ? C’est quand je suis entré sur le terrain à Toulouse. C’était un sentiment de peur, mais l’image est horrible : la main en l’air, on dirait que je vais frapper le joueur adverse. Moi qui demande aux miens de se maîtriser au mieux... Je me suis dit qu’il y avait un travail à faire, d’autant que l’idée me trottait dans la tête depuis un moment », a confié Christophe Galtier, qui a préféré mener un travail sur cette pression forcément énorme qu’ont les entraîneurs sur les épaules plutôt que de craquer plus gravement.