Le dossier de la vente de l'AS Saint-Etienne va s'accélérer ou s'écrouler dans les prochaines 48 heures. Lundi, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo doivent trancher entre les rares offres, ou laisser tomber la cession des Verts.
Tandis que l’ambiance est devenue explosive entre les supporters stéphanois, leurs dirigeants et Claude Puel, cela s’agite énormément dans les coulisses de l’Etrat. En effet, ce samedi, alors que l’ASSE prépare un match importantissime contre Clermont dimanche dans un stade Geoffroy-Guichard à huis clos, Le Progrès annonce que les éventuels candidats à la reprise des Verts ont jusqu’à dans 48 heures pour faire part d’une éventuelle offre. Ces possibles repreneurs de l’AS Saint-Etienne doivent avant cela avoir convaincu la banque d’affaires choisie par Romeyer et Caïazzo qu’ils sont sérieux et qu’ils ont les moyens de leurs ambitions, le duo présidentiel ne voulant pas vendre à n’importe quoi. Pour le quotidien régional, il n’y aura pas des tonnes d’offres, puisqu’ils seraient au maximum trois à être en course, sans aucune certitude. Outre le projet local mené par Olivier Markarian, qui est sur le coup depuis longtemps, il y aurait toujours le fameux prince Ravichak, qui lie cependant son offre au maintien en Ligue 1 et enfin une énigmatique offre étrangère pour l’instant restée confidentielle.
De 50 millions d'euros à 15 millions d'euros, l'AS Saint-Etienne décroche
Preuve que la vente de l’AS Saint-Etienne ne sera pas un long fleuve tranquille, là où le duo Romeyer-Caïazzo attendait au minimum 50 millions d’euros pour céder leur club, le quotidien régional évoque désormais la possibilité que les Verts soient cédés pour…15 millions d’euros. Lundi, les deux présidents vont donc découvrir ce qu’on leur propose pour racheter l’ASSE, et même si le rêve d’une cession à prix d’or est à oublier, ils veulent surtout assurer la pérennité du club avec de vraies ambitions sportives. Même s’il est difficile de faire fine bouche quand on est 20e de Ligue 1 sans aucune victoire depuis des mois, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne veulent pas abandonner leur club à la dérive. Au point même qu’un nouveau report sine die de la vente de l’AS Saint-Etienne ne serait pas une monstrueuse surprise.