L’attaquant tchèque a été présenté officiellement à la presse ce vendredi, mais manquera le match face à Rennes en raison d’une légère blessure.
Décidemment, Francis Gillot ne doit pas voir ce début d’année 2009 d’un très bon œil. L’entraîneur sochalien, qui doit déjà faire face à plusieurs absents de marque sur blessure, devra également se passer de sa dernière recrue. Vaclav Sverkos a déploré une légère inflammation du genou et manquera donc le rendez-vous face à Rennes. Cela n’empêche bien évidemment pas l’attaquant international, buteur au dernier Euro, d’afficher de grandes ambitions pour les six mois à venir. « La situation du club n'est pas optimale, c'est vrai, mais j'ai vu les derniers matches du club, notamment contre Bordeaux et Monaco. Ça s'est joué à peu de chose et avec plus de chance, Sochaux devait remporter les points de la victoire. Je ne ressens pas plus de pression qu'au Banik Ostrava. Je suis professionnel et je sais ce que l'on attend de moi ici. J'ai pu remarquer qu'il régnait une bonne atmosphère et une bonne ambiance dans les vestiaires », a tout d’abord souligné Sverkos, qui a été indirectement prévenu par l’ancien monégasque Jan Koller de la difficulté de s’adapter au championnat français.
« La Ligue 1 est une compétition très athlétique. Je connais notamment Lyon et les équipes qui ont joué les coupes européennes. Les joueurs français jouissent d'une bonne réputation partout en Europe. J'ai pu voir dans une interview de Jan Köhler qu'il était très difficile pour les attaquants de jouer en France. Mais de savoir que certains joueurs tchèques n'ont pas réussi en Ligue 1 me donne une motivation supplémentaire. Le championnat de France appartient aux quatre ou cinq meilleurs d'Europe avec l'Allemagne, l'Angleterre, l'Espagne et l'Italie. C'est la raison pour laquelle j'ai accepté la proposition du FC Sochaux-Montbéliard », a expliqué l’attaquant slave, arrivé tout droit du Banik Ostrava, où il est devenu la saison dernière le meilleur du championnat tchèque. Le FC Sochaux en a bien besoin.