Dimanche, face à Lyon, Ryad Boudebouz a inscrit le but de la victoire sur penalty, un exercice qu'il maîtrise parfaitement étant donné qu'il n'a connu aucun échec en huit tentatives en Ligue 1. Mais face à Hugo Lloris, le jeune milieu de terrain sochalien savait qu'il avait affaire à un très bon gardien et qu'il fallait donc tirer ce penalty du mieux possible. En tout cas, il n'a pas pris le risque de se ridiculiser en manquant une panenka.
« Mais j'allais la faire, je ne sais pas pourquoi je me suis chié dessus comme ça. C'est à cause de Belfodil que je ne l'ai pas faite. A la séance vidéo, leur coach avait dit que parfois j'étais un peu chambreur, alors je me suis dit que Lloris, qui est très intelligent, allait peut-être rester (sur ses appuis). Je n'ai pas voulu prendre le risque mais franchement ça m'aurait bien plu de marquer une panenka à Lloris, a confié à France Football l'international algérien, qui a donc opté pour une lourde frappe dans la lucarne pour maximiser ses chances de battre Lloris. Sans manquer de respect aux autres gardiens, ce n'est pas pareil. Il faisait un bon début de match, il venait de gagner un face à face devant Bakambu, il était en confiance. J'ai pris le risque de tirer en l'air parce que Lloris est un très bon gardien. Je me suis dit que même s'il partait du bon côté, en lucarne, il aurait du mal à l'avoir. Après si c'est à côté, c'est à côté. Tout le monde rate des penaltys. Mais bon fallait prendre le risque.»