Depuis le début de saison, les dirigeants rennais ont déploré une baisse moyenne de 2.000 spectateurs comparés à la saison dernière.
Pourtant, les « gros » que sont Marseille, Lyon et Paris sont déjà venus au Stade de la Route de Lorient. Troisièmes du classement, les Bretons accusent les matchs décalés en premier lieu. « Nous avons notamment subi le contrecoup des matchs à horaire avancé le dimanche. Cela nous coupe d'une partie de notre public. Difficile, lorsqu'un match est programmé à 17 h, d'attirer les familles qui sont occupées à autre chose ou des supporters qui jouent dans leurs clubs en début d'après-midi. Cet exercice nous est imposé notamment par les diffuseurs. Nous n'avons aucun pouvoir là-dessus », regrette Stéphane Pouget, le directeur marketing du Stade Rennais, dans les colonnes d’Ouest-France.
Pour remédier à cela, les dirigeants rennais multiplient les offres promotionnelles. « Attirer un nouveau public reste vraiment l'un de nos objectifs majeurs. Une politique que nous avons déjà mise en place en proposant des matchs avec entrées à 5€ pour les moins de 14 ans. Cela a été le cas sur les rencontres contre Monaco et Sochaux. Nous avons attiré 22 500 spectateurs dont 3 500 billets vendus aux guichets », explique Stéphane Pouget, qui évoque également une dernière explication pour cette baisse d’affluence : « On le sait bien, en cas de crise, c'est en général le budget loisirs qui est sacrifié ».