Le président parisien va payer ses récentes déclarations au sujet de son pouvoir au PSG puisque les administrateurs du club ont décidé de provoquer de nouvelles élections.
Il se passe toujours quelque chose au PSG. Alors que les résultats sportifs sont encourageants, un nouveau président devrait être élu sous quinze jours. Réunis dimanche soir au Parc des Princes sans Charles Villeneuve, qui a refusé d’y participer, les administrateurs et censeurs du Paris Saint-Germain ont tous démissionné afin de provoquer une assemblée générale élective et mettre fin à la présidence de Charles Villeneuve. Ce dernier paye directement ses propos de samedi, où il avait publiquement fait savoir qu’il comptait être décisionnaire et avoir plus de pouvoir financier dans les plus brefs délais. Un ton et des propos qui ont fortement déplu aux actionnaires, dont Sébastien Bazin, mandaté par Colony Capital, qui a rencontré l’ancien journaliste de TF1 dimanche pendant le match face à Sochaux. L’actionnaire principal du club avait déjà reproché au président parisien de s’intéresser de trop près aux finances du club, mais dénigre cette fois-ci le contenu même de la lettre adressée par Villeneuve.
Dans un communiqué, les administrateurs du PSG dénoncent ainsi « les contrevérités que contient cette lettre largement diffusée, sur la réalité du fonctionnement de la gouvernance de la société ainsi que sur la situation financière du club, qui n'appelle pas d'inquiétude particulière et les mises en cause injustifiées des actionnaires du club et le refus du président de venir s'expliquer à leur demande devant les administrateurs et les censeurs ». C’en était visiblement trop pour les « patrons » du PSG, qui devraient prochainement élire un nouveau président au sein d’un club qui est resté fidèle - mais d’une manière bien différente de l’habitude - à sa tradition de crise hivernale.