Désormais clairement gardien numéro 2 du PSG, Salvatore Sirigu n’a jamais caché qu’il avait eu du mal à accepter cette nouvelle donne rendue inévitable avec l’arrivée de Kevin Trapp.
Paris a décidé de miser sur le gardien allemand, et ce ne sont pas ses boulettes face à Bordeaux et contre le Real Madrid, pourtant extrêmement coûteuses, qui vont changer la donne. Dès le mois de juillet et les premiers entrainements, l’Italien s’était montré parfois boudeur, presque frondeur, devant cette hiérarchie établie, notamment lors de la Tournée en Amérique du Nord Une suprématie de Trapp qui est désormais reconnue par Laurent Blanc, qui a bien fait comprendre récemment qu’il n’y avait aucune raison de la remettre en cause.
De quoi provoquer l’énervement de Sirigu, ce qui a été clairement perceptible à Lorient le week-end dernier. Ainsi, le portier numéro 2 n’a pas participé à l’échauffement d’avant-match, avant de se faire prier par l’entraineur des gardiens du club de la capitale, Nicolas Dehon, de faire au moins acte de présence dans l’exercice des frappes. Une preuve que l’ancien dernier rempart de Palerme a probablement fait une croix sur son avenir à Paris, ce qui pourrait provoquer son départ dès le mois de janvier selon le quotidien francilien. Un dossier à surveiller, Paris n’ayant pas l’intention de se dépeupler inutilement, surtout que Nicolas Douchez, le troisième gardien, a également des touches.