Le Paris Saint-Germain est entré dans une nouvelle dimension en passant sous le contrôle de Qatar Sports Investments et si le club de la capitale est désormais un cador européen, il a fait table rase du passé, parfois sans ménagement. Et il n’y a pas que certains supporters à se plaindre de ce changement radical de cap. Ainsi, dans So Foot, Neeskens Kebano, qui a gentiment été poussé vers la sortie, regrette le départ de Mamadou Sakho durant le mercato estival, estimant que c’était le signal très clair de la fin d’une certaine idée du PSG.
« Si les Qataris n’étaient pas arrivés, ça aurait fait plus de place pour moi ou des mecs comme Bahebeck. D’un autre côté, j’étais supporter du club avant d’en être joueur, donc de ce point de vue là, c’est une bonne chose. Et puis j’ai quand même côtoyé des joueurs d’une autre trempe. Mais en tant que footballeur, je me devais de partir (…) J’étais bien pote avec Sakho, Jallet, Sissoko, Néné. Il ne reste plus que Christophe d’ailleurs. Le départ de Mamadou Sakho, ça marque vraiment un tournant de l’histoire du PSG. C’était l’emblème du club et perso, j’étais dégoûté. J’ai pu discuter avec lui des conditions de son départ, mais ça reste entre nous », a confié le jeune milieu de terrain prêté la saison passée à Caen et qui cette année a signé à Charleroi.