Poussé d’office sur le banc du Paris Saint-Germain après la signature de Kevin Trapp lors du mercato estival 2015, Salvatore Sirigu n’a pas terminé bredouille la saison. En effet, le gardien de but international italien a décroché les deux coupes nationales, et notamment samedi la Coupe de France contre l’OM. Mais, à l’heure du bilan, et alors qu’il lui reste encore deux ans de contrat avec le PSG, Salvatore Sirigu est particulièrement amer. Non pas qu’il conteste la concurrence, mais il avoue dans L’Equipe qu’il n’a pas réellement apprécié la manière dont les dirigeants parisiens se sont comportés à son égard.
« Ce qui m’a énervé ? C’est que l'on ne m'ait jamais mis dans les conditions réelles de concurrence avec Kevin Trapp. Et cela m'a déçu. Quand je rentre de vacances et que je rejoins le groupe, je sais que le club a voulu me mettre dehors. Après tout ce que j'ai fait ici - je ne parle pas que des matches biens négociés ou pas, mais de tout le professionnalisme mis au quotidien... C'est peut-être prétentieux de penser cela (sourire), mais je me suis dit : "La situation est compliquée, mais j'aurai ma chance." Et ça ne s'est pas passé comme cela, je l'ai compris peut-être trop tard. Peut-être parce que j'éprouve de l'amour pour le PSG, que je suis arrivé au début du projet, à zéro. Cela m'a fait mal d'être mis de côté du jour au lendemain. Et c'est normal, explique Salvatore Sirigu, qui affirme qu’avant de recruter Kevin Trapp, le PSG avait indiqué à son agent qu’aucune signature n’était prévue à ce poste au mercato. Quoi qu’il en soit, le gardien de but italien est désormais très clair concernant son avenir. Je ne veux pas vivre une année similaire, mais il me reste encore deux ans de contrat. Je ne suis pas en fin de contrat, comme Ibra, par exemple. À moins d'une proposition importante. Aujourd'hui, je me sens encore un joueur du PSG. Je vais devoir prendre une décision avec mon entourage. La plus profitable pour mon avenir. Même si cette expérience m'a fait grandir, je n'ai plus envie de revivre une saison comme celle-là. Le club le sait aussi, on parlera tous les deux car la décision se prendra à deux. »