A l’occasion du déplacement à Lisbonne mercredi, les supporters du Paris Saint-Germain ont subi un traitement particulier. Aucune animosité n’a été constatée avec les fans adverses. Et pourtant, les agents portugais n’ont pas été tendres avec les spectateurs parisiens.
Déplacement difficile pour les supporters du Paris Saint-Germain mercredi. Dans l’Estadio Da Luz, les fidèles du club francilien ont assisté au match nul de leur équipe contre le Benfica Lisbonne (1-1) en Ligue des Champions. Mais les plus mauvais moments de la soirée se sont déroulés avant le coup d’envoi de la partie. Réunis sur la place du Commerce à 17h30, les quelques 3 000 fans du Paris Saint-Germain sont arrivés au métro dans une bonne ambiance. C’est une fois sortis des transports en commun que les ennuis ont commencé. Rien à voir avec leurs homologues de Benfica. Aucune animosité n’a été constatée avec les supporters adverses.
Je prend un coup de matraque alors que j’ai rien fait, pour la fouille scandaleuse !!!! #policelisbonne #psgbenfica #PSG #benficapsg pic.twitter.com/SDKnBV25Ym
— sh (@simon_henocq) October 6, 2022
Et pourtant, d’après Thibaut, « c’était le bordel dans le métro. On est resté bloqué 45 minutes à la sortie et j’ai un copain qui a pris un coup de matraque sans raison dans les cuisses en bord de cortège. C’était un peu choquant », a témoigné ce supporter du Paris Saint-Germain auprès du quotidien Le Parisien. Et le calvaire n’était même pas terminé. Beaucoup de fans parisiens sont entrés dans le stade bien après le coup d’envoi. En cause selon Thibaut, « une fouille ultra-poussée, voire très limite. Ça prenait deux ou trois minutes par personne, a-t-il raconté. Avec 3 000 mecs, il y a du temps d’attente. On sait que ça peut être tendu sur certains déplacements. Mais, là, il n’y avait aucune animosité, aucune nervosité. C’était calme. »
Une fouille gênante
Même mésaventure pour Enzo, un autre fan parisien qui n’avait « jamais été fouillé comme ça. J’ai vécu des concerts deux mois après les attentats de Paris avec six fouilles différentes mais jamais comme ça, a-t-il insisté. Pour être clair, le mec a dû passer dix ou quinze secondes à me toucher les parties génitales pour vérifier s’il n’y avait rien. C’est très long. Devant moi, une femme a vécu la même chose. Elle avançait mais disait à haute voix que c’était fou et gênant. » Le traitement n’était pas réservé qu’aux supporters du Paris Saint-Germain puisque ceux du Maccabi Haïfa ont vécu la même soirée à Lisbonne le mois dernier.