Bientôt en fin de contrat avec le Paris Saint-Germain, Adrien Rabiot a décidé de ne pas prolonger. Quitte à provoquer la colère de ses supérieurs.
A l’image du directeur sportif Antero Henrique, le club de la capitale n’épargne pas son milieu de terrain. L’international français est accusé d’avoir manipulé le PSG, d’où la décision de le mettre à l’écart jusqu’à son départ. Mais si Paris désigne clairement Rabiot comme le méchant de l’histoire, Pierre Ménès voit d’autres coupables dans ce dossier, et notamment la mère et agent du Parisien.
« Cette nouvelle affaire n’est pas bonne pour l’image du joueur, qui avait déjà été écornée par son refus d’être réserviste en équipe de France pour la Coupe du monde en Russie. Surtout qu’on a l’impression que cela fait trois ans qu’il menace de partir toutes les cinq minutes. Et le PSG a raison d’être ferme, a commenté le chroniqueur de CNEWS. D’autant qu’avec une telle attitude, le milieu de terrain ne montre pas beaucoup de respect pour le club ni pour ses coéquipiers, et encore moins pour les supporters, qui lui en veulent terriblement. »
L’erreur d’Al-Khelaïfi
« Maintenant, quelle est l’influence de sa mère dans ce dossier ? A la place d’Adrien Rabiot, je n’aurais vraiment pas apprécié qu’elle parle comme ça à mon sujet dans la presse, a critiqué le consultant. Cette histoire est un véritable gâchis financier, mais aussi sportif. Les dirigeants du PSG ont peut-être eu le tort de ne pas le vendre quand l’occasion s’est présentée, en pensant qu’ils allaient réussir à le convaincre de rester. » Malheureusement pour lui, le président Nasser Al-Khelaïfi a perdu son pari… ainsi que plusieurs dizaines de millions d’euros.