Point trop n'en faut. C'est en substance le message qui aurait été passé par les patrons qataris du Paris Saint-Germain après la défaite à Guingamp. Et quand on dit les Qataris on parle bien de la direction du PSG à Doha et pas de Nasser Al-Khelaifi. Car si le président du club est silencieux depuis le naufrage en Bretagne, dans les coulisses il a reçu 5 sur 5 le message en provenance du Qatar, à savoir qu'Unai Emery avait grillé la totalité de ses jokers et qu'un revers contre Lorient, ce mercredi soir, serait probablement synonyme de fin de parcours pour le technicien espagnol recruté l'été dernier. Et même s'il gagne face aux Merlus, le PSG n'accordera qu'un bonus de six semaines, soit jusqu'au match contre le FC Barcelone en C1, à son entraîneur pour qu'il inverse la tendance.
Pour nos confrères de L'Equipe, les choses sont claires du côté de Doha. « Une défaite serait-elle fatale ? L’hypothèse n’est pas à exclure. Aucun plan B n’est activé. Mais en coulisses, Patrick Kluivert, après avoir glissé au détour de conversations qu’il ne serait pas contre un passage par le banc parisien, prend conseil. Le directeur du football sollicite parfois son ex-sélectionneur Guus Hiddink (…) Mais en cas de succès, Emery devrait s’acheter du temps. Un peu. Six semaines en fait. Les dirigeants parisiens auraient ainsi le regard porté sur le début de l’année : avec ces fameux matches contre les petits – Metz, Bastia, Dijon –, et deux chocs, d’abord contre Monaco puis face au Barça. Une période à l’issue de laquelle ils jugeront définitivement la portée de la greffe Emery », écrit le quotidien sportif. Unai Emery a donc 90 minutes pour éviter la catastrophe face à des Merlus qui ne viendront pas au Parc des Princes pour jouer les touristes....ça promet !