Le PSG est la cible de violentes critiques depuis le match contre Leipzig, mais Pierre Ménès vole au secours de Kylian Mbappé et Neymar, injustement accusés de tout et n'importe quoi selon lui.
Le Paris Saint-Germain a battu Leipzig mardi soir, et le club de la capitale a donc réussi ce que tout le monde attendait, à savoir conserver son destin européen entre les mains, ou plutôt entre les pieds. Mais c’est une évidence, le PSG a été d’une faiblesse abyssale, les joueurs de Thomas Tuchel laissant les Allemands faire le jeu, sauf dans les ultimes minutes de la rencontre lorsque Marco Verratti et Moise Kean sont entrés en jeu. Deux joueurs focalisent les critiques, il s’agit évidemment de Neymar, auteur du penalty victorieux, et Kylian Mbappé, totalement transparent et apparu très fébrile. Si les deux stars du PSG ont les oreilles qui sifflent, Pierre Ménès estime que tout cela est bien sévère. Le consultant de Canal+ rappelle que Neymar et Mbappé doivent composer avec des coéquipiers qui ne sont guère pourvoyeurs de bons ballons.
« J’imagine que mes confrères vont tomber sur Neymar et Mbappé mais… qu’ils regardent le match ! On a vu le même Neymar que contre Manchester United, avec un milieu de terrain qui ne fait jamais avancer le ballon de plus de cinq mètres, contraignant le Brésilien à venir le chercher dans sa moitié de terrain. Et si pour créer une action il est obligé de faire quarante mètres en portant le ballon et en dribblant quatre joueurs allemands, c’est juste impossible. Quant à Mbappé, il a attendu le ballon devant, comme un pauvre hère. À leur décharge, les deux ont fait le boulot défensivement. Mais voilà, tu joues à domicile - même si je sais bien qu’en ce moment cela ne veut pas dire grand-chose contre une équipe très joueuse et tu fais défendre toute ton équipe ainsi que deux des meilleurs attaquants du monde. C’est incompréhensible. J’entends certains dire que l’équipe est en autogestion… Si c’est le cas, ce ne sont certainement pas Neymar et Mbappé qui ont décidé de courir après la balle pendant quatre-vingt-dix minutes », ironise Pierre Ménès, qui a cependant reconnu que le Paris Saint-Germain avait été en-dessous de tout face à la formation allemande.